Noblian, magazine coréen

OCTOBRE 2009

Le magazine coréen de design et de luxe "NOBLIAN"
nous a consacré une page dans son numéro d'octobre 2009



Traduction:

Les hauts lieux de la culture parisienne ont tous quelque chose en commun: le théâtre des champs Elysées, la comédie française – créée par Louis XIV en 1680 – ou la cité de la musique, lieu moderne et actif de la scène créative française. Ils ont tous sélectionné les systèmes audio Klinger Favre pour équiper leurs salles de prestige.

Le créateur de cette société Jean-Jacques Bacquet, est connu par les initiés comme une légende vivante du monde de la musique. Il a travaillé sans relâche durant les 40 dernières années pour mettre au point des systèmes audio qui retransmettent le son des instruments au plus près de leur réalité. Avant d’être un ingénieur de talent, il est surtout un mélomane averti, passionné de musique classique. Il considère son travail comme un art d’imitation, à la manière d’un peintre qui cherche à reproduire la réalité. Contrairement à d’autres constructeurs obnubilés par la technique, JJB ne cherche pas à créer des enceintes parfaites pour les instruments de mesure, mais pour l’oreille humaine. Il ne cherche pas non plus à se concentrer sur les systèmes moyen-gamme qui représentent le gros du marché de la hifi, mais continue son exigeante quête de la perfection, quitte à ne s’adresser qu’à une clientèle d’élite. En revanche, Klinger Favre ne produit pas seulement des systèmes qui donnent le meilleur d’eux-mêmes dans les lieux de concert, mais dédie aussi une gamme à l’usage domestique : tout le monde n’habite pas le Carnegie Hall! Les clients de KF sont constitués de professionnels (studios d’enregistrement, salles de concert) à 50% et de particuliers à 50%. La gamme de prix des enceintes peut aller de 1000€ pour le modèle D26 à 100.000€ pour la Studio 40.

L’histoire de KF est plus proche d’une passion d’artiste que d’ingénieur : lorsqu’il était étudiant JJB a commencé à faire ses propres systèmes pour lui et ses amis car il était insatisfait du matériel qui existait alors. Le son produit n’avait rien à voir avec ce qu’il entendait dans les concerts qu’il fréquentait assidument. Ce loisir ponctuel est progressivement devenu sa raison de vivre, ce qui l’a poussé à fonder Klinger Favre en 1975. Jean-Jacques Bacquet explique ainsi ce qui fait la spécificité de son matériel «A la différence de confrères qui ne réalisent des avancées techniques que si celles-ci s’avèrent immédiatement rentable, je n’ai jamais fait de concessions sur la qualité, même si cela peut s’avérer couteux ». C’est grâce à cette obsession de la qualité que les chanceux spectateurs des salles françaises équipées des systèmes KF peuvent ressentir pleinement la musique au lieu d’être kidnappé à écouter un système qui reproduit de la musique.

Merci à Sim et Henri pour leur traduction