Aujourd'hui, c'est tweeter.
Et puisqu'on a pris le temps de vous parler en détail des boomers le 7 décembre, on va vous en raconter un peu aussi, sur nos haut-parleurs d'aigu.
Toute notre gamme D et nos Studio 17 sont équipées d'un tweeter à dôme.
(vous savez ce petit globe noir et brillant sur lequel les tous petits enfants aiment appuyer de leurs doigts boudinés.)
En général, il s'agit d'une membrane légère, collée sur une bobine qui va se déplacer dans un entrefer magnétique au gré des impulsions magnétiques qu'elle reçoit de l'amplificateur.
centrage de l'aimant
Masse mobile, moteur et mousse amortissante
Dans notre cas, la membrane est un dôme en soie traitée, et la bobine se compose d'un fil de cuivre bobiné sur un support en aluminium. Tout cela constitue une masse mobile très légère capable d'accélération fulgurantes, grâce au champ magnétique colossal que nous arrivons à créer entre les pièces polaires, notamment par un dessin astucieux et des matériaux de qualité (aimant au néodyme-fer-bore).
Le dôme n'est retenu que par sa suspension. Ici pas besoin de spider qui centrerait la membrane comme dans un boomer, car les excursions sont minuscules. Par contre, on remarque que l'onde arrière émise par la membrane devra s'écouler à l'intérieur du tweeter, via un dégagement creusé dans le moteur central. On installe un petit dôme de mousse sous la soie pour éviter les résonances parasites. Ensuite, arrive le bronze :
Pièce de bronze fraichement tournée, par encore dorée
Notre tweeter est plus performant si il est installé au fond d'un guide d'onde, notamment grâce à sa géométrie, car il permet de reculer le tweeter pour compenser les retards de propagation. En clair, il permet de placer le tweeter à l'endroit idéal pour qu'il délivre le message sonore de façon parfaitement synchrone avec le HP de grave. On parle de mise en phase. De plus, cette pièce a été dessinée de façon à limiter la diffraction des aigus sur les parois latérales de l'enceinte. Tweeter assemblé et son qui d'onde une petite série de tweeters
Séance de rôdage avec balayage et bruit rose filtré de 500Hz à 100 kHz
On peut facilement imaginer que cette pièce doit être rigide et massive pour que le matériau qui entoure le tweeter ne se mette pas à sonner comme une cloche. Sinon, on ajouterait artificiellement une couleur au son. Il s'agit au contraire de créer une base complètement fixe et inerte qui aide le haut-parleur à s'exprimer. Et là aussi, il a fallu avancer par essais et par erreurs, jusqu'à trouver notre matériau idéal: Laiton, Inox, Alu, Composite, bois, ont une signature sonore repérable à l'oreille. Et le plus neutre de tous s'est trouvé être le bronze. Quelques uns de nos prototypes de guides d'onde KF, bonze, inow, aluminium anodisé, laiton
Mais le bronze se patine avec le temps, ce qui plait à certain et pas du tout à d'autres. L'unique solution durable que nous ayons trouvée pour éviter la patine est très luxueuse : nous faisons réaliser une dorure électrolytique de 5 microns. Et oh surprise, cette infime quantité d'or nous donne une satisfaction sonore supplémentaire. Depuis que nous réalisons cette pièce, elle est devenue l'une de nos signatures visuelles.
D56 Klinger Favre
centrage de l'aimant
Masse mobile, moteur et mousse amortissante
Dans notre cas, la membrane est un dôme en soie traitée, et la bobine se compose d'un fil de cuivre bobiné sur un support en aluminium. Tout cela constitue une masse mobile très légère capable d'accélération fulgurantes, grâce au champ magnétique colossal que nous arrivons à créer entre les pièces polaires, notamment par un dessin astucieux et des matériaux de qualité (aimant au néodyme-fer-bore).
Le dôme n'est retenu que par sa suspension. Ici pas besoin de spider qui centrerait la membrane comme dans un boomer, car les excursions sont minuscules. Par contre, on remarque que l'onde arrière émise par la membrane devra s'écouler à l'intérieur du tweeter, via un dégagement creusé dans le moteur central. On installe un petit dôme de mousse sous la soie pour éviter les résonances parasites. Ensuite, arrive le bronze :
Pièce de bronze fraichement tournée, par encore dorée
Notre tweeter est plus performant si il est installé au fond d'un guide d'onde, notamment grâce à sa géométrie, car il permet de reculer le tweeter pour compenser les retards de propagation. En clair, il permet de placer le tweeter à l'endroit idéal pour qu'il délivre le message sonore de façon parfaitement synchrone avec le HP de grave. On parle de mise en phase. De plus, cette pièce a été dessinée de façon à limiter la diffraction des aigus sur les parois latérales de l'enceinte. Tweeter assemblé et son qui d'onde une petite série de tweeters
Séance de rôdage avec balayage et bruit rose filtré de 500Hz à 100 kHz
On peut facilement imaginer que cette pièce doit être rigide et massive pour que le matériau qui entoure le tweeter ne se mette pas à sonner comme une cloche. Sinon, on ajouterait artificiellement une couleur au son. Il s'agit au contraire de créer une base complètement fixe et inerte qui aide le haut-parleur à s'exprimer. Et là aussi, il a fallu avancer par essais et par erreurs, jusqu'à trouver notre matériau idéal: Laiton, Inox, Alu, Composite, bois, ont une signature sonore repérable à l'oreille. Et le plus neutre de tous s'est trouvé être le bronze. Quelques uns de nos prototypes de guides d'onde KF, bonze, inow, aluminium anodisé, laiton
Mais le bronze se patine avec le temps, ce qui plait à certain et pas du tout à d'autres. L'unique solution durable que nous ayons trouvée pour éviter la patine est très luxueuse : nous faisons réaliser une dorure électrolytique de 5 microns. Et oh surprise, cette infime quantité d'or nous donne une satisfaction sonore supplémentaire. Depuis que nous réalisons cette pièce, elle est devenue l'une de nos signatures visuelles.